On naît femme et on le devient

un exemple de feminité

[Article écrit à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2020]

 

En ce jour où la femme est reine, bien qu’elle doit l’être tous les jours, La Cocarde Étudiante revient sur l’importance de la féminité et du féminisme « de bon sens » dans nos sociétés où la lutte pour le droit des femmes devient – à bien des égards – le cheval de Troie de la bien-pensance. La parole est à la droite ( cette fois-ci ! ) alors rappelons ce pourquoi la femme doit se battre, ce pourquoi ses droits sont inaliénables et ce pourquoi la cause féministe doit être sensée et non déraisonnée.

En ce jour du droit des femmes, défendons leur liberté et ce quelque soit leurs opinions. Il y a peu, l’affaire Mila dévoila à la France entière le paradoxe d’un féminisme qui cherche à défendre un certain type de victime et non à attaquer un certain type de coupable.

En ce jour du droit des femmes, défendons leur intégrité morale et physique. Souvenons-nous de la chronique de Daniel Morin sur France Inter parlant de Charlotte d’Ornellas en des termes profondément dégradants.

En ce jour du droit des femmes, défendons leurs savoirs. Plusieurs d’entre-elles ont laissé leurs empreintes dans l’Histoire. Qu’elles soient femmes de science telles qu’Hildegarde de Bingen ou Marie Curie. Qu’elles soient politiques, telle qu’Aliénor d’Aquitaine. Qu’elles soient intellectuelles telles Simone Weil ou Régine Pernoud. Qu’elles soient guerrières telle Jeanne d’Arc. Qu’elles soient couturières telle Gabrielle Chanel.

En ce jour du droit des femmes, défendons leur consentement. Douze millions de femmes mineures sont mariées de force chaque année. En France, au cours de sa vie, au moins une femme sur vingt six est violée. En 2016, mille six cents femmes ont été victimes d’agressions sexuelles et de viols à Cologne, conséquence directe de la vague migratoire.

En ce jour du droit des femmes, défendons leur éducation.Comment préparer les femmes de demain lorsque cent trente millions de filles à travers le monde ne sont pas scolarisées?

En ce jour du droit des femmes, défendons leurs forces. L’héroïsme n’est point qu’une affaire d’hommes. Asia Bibi ou encore Zineb El Rhazoui en témoignent. La première en combattant ses persécuteurs pakistanais, la seconde en poursuivant les islamistes qui souhaitent sa mort.

En ce jour du droit des femmes, défendons leur biologie. Encore aujourd’hui, certaines femmes sont mis au ban des sociétés durant leurs périodes de menstruation.

En ce jour du droit des femmes, défendons leur maternité. Que la femme n’ait plus la crainte d’enfanter, que la société protège la mère qu’elle soit au foyer ou au travail. Les mots de Christopher Lash résonnent encore « il faut un féminisme qui comprend que le salariat n’est pas forcément une libération ».

En ce jour du droit des femmes, défendons leur humanité. La commercialisation de leur ventre n’est-elle pas une déshumanisation de la femme en faisant de ses entrailles le nid du consumérisme ?

En ce jour du droit des femmes, défendons leur féminité. Depuis quinze ans, l’excision ne cesse de croître en France condamnant ainsi depuis le début des années 2000 plus de trois cent mille femmes et fillettes.

En ce jour du droit des femmes, défendons leur engagement politique. La femme a les capacités et les qualités nécessaires pour édifier une société du bien-commun. A l’échelle universitaire, les femmes sont présentes et actives. La Cocarde Étudiante compte cent adhérentes actives dans toutes ses sections.

C’est le jour de la féminité et du (vrai) féminisme. Celui qui défend l’essence de la femme en tenant compte de ses faiblesses et de ses forces. Un féminisme qui défend la femme en prenant part aux enjeux contemporains auxquels nous sommes tous confrontés. Un féminisme qui ne ferme pas les yeux sur les dérives communautaires qui fragilisent le sexe féminin. Un féminisme qui met la femme au même rang que l’homme: ni inférieure, ni supérieure à lui. Un féminisme qui humanise la femme à travers la sacralité du corps et non à sa marchandisation. Voici le féminisme et les droits que nous voulons.

« On nait femme et on le devient », nous dit Bérénice Levet, tâchons d’y penser.

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