qui sommes-nous

Alors que partout dans les universités prospèrent les thèses du gauchisme culturel et que prédomine une conception réductrice de l’homme et de la société, il n’est plus concevable, qu’à Droite,  le militantisme d’opposition demeure cantonné aux questions du nombre de places dans les amphithéâtres ou d’aménagement des locaux. Non pas qu’il s’agisse de thématiques insignifiantes dans la vie quotidienne de nombreux étudiants ; nous ne l’ignorons pas et notre engagement sur le terrain intègre ces réalités. Mais la bataille des idées relève néanmoins à nos yeux d’une dimension « supérieure » à celle des conditions matérielles. La défaite de la Droite y est source de conséquences à long terme potentiellement irréversibles.

notre engagement

Comment ne pas faire l’amer constat des effets conjoints du discours soixante-huitard et de l’idéologie libérale, ainsi que des fruits contemporains de leur union, sur notre génération ? L’Université tend de plus en plus à s’ériger comme bastion de la pensée unique et de la déconstruction culturelle, par le biais de colloques, de nouvelles filières d’étude, d’articles « scientifiques » ou tout simplement par les cours qu’elle dispense. Il est temps de réagir. 

Notre initiative est née du constat suivant : depuis trop longtemps la jeunesse étudiante n’a le choix qu’entre deux trajectoires. Ou l’« apolitisme » et le désintérêt absolu pour le bien commun, qui débouchent généralement sur un individu absolument perméable à tous les conformismes de l’époque. Ou le gauchisme culturel, dont l’unique préoccupation est de débusquer un fascisme fantasmé et dont l’obsession est la mise à plat des quelques vestiges de notre civilisation au nom de la défense de toutes les « minorités ». Avec la disparition de tout syndicat étudiant de droite digne de ce nom – ou ne subsistant qu’en étant réduit au rôle de main d’œuvre électorale – il était temps de construire une voie alternative. 

La nouvelle droite étudiante que nous souhaitons incarner et encourager doit croiser le fer pour défendre, rendre audible et diffuser sa vision du monde. Elle doit s’adresser et s’ouvrir à tous ceux qui, issus des rangs de la droite traditionnelle ou plus largement de courants non-conformistes, partagent le refus de rentrer dans les rang du festivisme estudiantin ou de répéter en boucle les anathèmes de la nouvelle gauche.

Le moment historique que nous vivons doit nous donner de l’espoir et nous conforter dans notre détermination à suivre cette voie. Nous sommes les témoins d’un alignement des planètes politique qui ne se reproduira peut-être jamais aussi parfaitement pour notre génération : partout sont battues en brèche les prophéties libérales d’un monde post-guerre Froide où devait advenir la disparition des frontières et des particularismes. La perspective d’une vaste communion dans une « citoyenneté mondiale » abstraite et désincarnée s’éloigne de jour en jour. Partout les peuples, et notamment leur jeunesse, reprennent conscience de l’importance de leur histoire, de leur mémoire, de leur héritage, de leur identité. Sous différentes formes et avec plus ou moins de sérénité, le monde réapprend le goût de la diversité ; celle, authentique, des civilisations.

Si les peuples connaissent ce sursaut, ce n’est en revanche pas le cas de leurs élites. Après avoir fait sécession d’avec eux, elles n’hésitent pas à tout mettre en place pour qu’ils demeurent en dormition et que la machine à broyer les peuples continue de tourner à plein régime. Mais le caillou est dans l’engrenage, et le mécanisme déjà bien effrité. Ce n’est qu’une fois débarrassé de ceux qui actionnent le système et obtenu leur remplacement que nous pourrons changer radicalement de logiciel. C’est en raison de la prise de conscience de cet enjeu que la nouvelle droite étudiante considère les universités comme voies-et-moyens de l’émergence d’une nouvelle élite, et par conséquent qu’il est impensable de déserter le terrain. 

La nouvelle droite étudiante doit profiter de cette fenêtre de tir historique. Elle doit chevaucher ce nouveau tigre tout en étant consciente que les défis sont immenses et que nul ne sait très bien où il terminera sa course. L’effondrement de pans entiers de notre système est l’occasion unique de s’engouffrer dans les failles. Le temps d’une hégémonie culturelle inversée n’est pas pour demain tant les défaites se sont accumulées et aggravées depuis des décennies. Il s’agit dans un premier temps d’œuvrer au rassemblement de tous ceux qui s’opposent radicalement aux orthodoxies idéologiques qui nous gouvernent et de constituer le pôle de diffusion d’un projet réellement alternatif. 

Nous voulons que cette nouvelle droite étudiante inscrive son engagement dans la longue durée afin que ce dernier ne consiste pas en une simple occupation le temps de quelques années d’étude. Si notre projet s’adresse en premier lieu aux étudiants de l’enseignement supérieur, il n’en possède pas moins un pied hors les murs de l’université en permettant de faciliter le rapprochement entre toutes les forces contestataires et de briser certains cordons les empêchant de travailler ensemble. La plus forte synergie possible doit être recherchée. Par ailleurs, ces liens tissés et de préférence entretenus formeront un réseau solide et pérenne. 

10 idées clés

Limiter

Le principe de l’illimitation est la source des plus graves maux de l’époque. Lorsqu’il n’y a plus de limite entre, il n’y a pas de limite à. C’est une même logique qui est à l’œuvre derrière l’individu narcissique qui réclame sans cesse l’extension de ses « droits à » et celui touché par une soif insatiable de consommation. De même que c’est l’absence de limites physiques, juridiques ou économiques entre les États qui permet au laisser-faire laisser-passer libéral et migratoire de s’étendre. Retrouver le sens de la limite est la seule façon de préserver la richesse et la diversité de ce monde.

Régner

La souveraineté des nations demeure l’instrument le plus abouti et le plus adapté dans le contexte de la globalisation. Aucun prétexte économique ou géopolitique ne peut justifier son abandon, contre le gré du peuple, au profit d’entités supranationales. Les souverainetés nationales respectives n’ont jamais signifié un « repli sur soi » mortifère et n’ont jamais empêché de tisser des liens forts et d’entreprendre de grands projets communs.

Choisir

Face au relativisme systématique qui prétend que « tout se vaut » et qui permet d’avaliser le pire, nous entendons faire valoir le concept de « préférence », valable tant pour la nation que pour la civilisation. La préférence pour l’un n’implique aucunement la haine envers l’autre, mais elle permet tout simplement d’exercer sa liberté de choix et de ne pas se considérer comme un terrain vague ou une terra nullius.      

Préserver

L’avenir promis d’une humanité « mélangée » et destinée à l’être toujours davantage n’est pas une fatalité. Chaque peuple doit pouvoir défendre le principe du « droit à rester lui-même », car aucun n’est substituable à un autre et nous savons, à la lecture de l’Histoire, que toute disparition en la matière est irréversible. Nous refusons que l’immigration soit synonyme d’implantation massive de populations étrangères, ce qui d’ailleurs est à l’opposé du vécu historique de la France où l’immigration fut avant tout l’histoire d’itinéraires individuels. Ceux de peintres, d’écrivains, de sculpteurs, de musiciens, de savants, de philosophes, etc. Nous disons non au changement de peuple.

Enraciner

La tradition, entendue comme la continuation de principes ou de relations propres à une civilisation et indispensables à toute vie digne, stable et durable, doit être considérée comme la principale couche de résistance voire de contre-attaque à la marchandisation du monde. Les communautés naturelles, au premier rang desquelles la famille, sont à ce titre autant de fortifications morales, sociales voire spirituelles repoussant les assauts du tout-économique.

Rompre & Construire

L’économie est une donnée importante d’une société, mais elle ne doit pas primer au point d’effacer l’essentiel. Trop souvent les intérêts vitaux des peuples sont sacrifiés sur l’autel de l’efficacité, de la concurrence ou de la rentabilité. L’économie doit être mise au service du bien commun, et non l’inverse.

Il ne saurait être possible de retrouver un certain enracinement sans faire le choix d’une rupture radicale avec le modèle de la croissance illimitée et de la société de consommation. À la première doit être recherchée une alternative sur la voie de la décroissance, à la seconde être substituée la sobriété volontaire. Appliquer une couche de peinture verte sur notre système ne constitue en rien une rupture mais la perpétuation d’un modèle destructeur tant des milieux naturels qu’humains.

S'approprier

Si la France est notre nation, l’Europe est notre civilisation. Ce sentiment d’appartenance est avant tout historique. Il fluctue en intensité selon les flux et les reflux des menaces extérieures. Le péril migratoire venu du Sud, l’insertion d’une religion conquérante, et la colonisation culturelle de notre continent par l’Amérique constituent autant de facteurs exogènes qui renforcent le sentiment d’appartenir à une même communauté de destin.

Protéger

Le libéralisme doit être considéré et combattu dans son unicité philosophique et non pas être présenté comme un simple positionnement économique. Il place au-dessus de tout la liberté d’un individu abstrait et promeut une neutralité axiologique des institutions et des cadres de la vie collective grâce aux mécanismes du Droit et du Marché. Au cœur de la pensée libérale se trouve une liberté qui n’est restreinte que lorsqu’elle n’empiète pas sur celle des autres. Elle permet les pires errements car « au nom de quoi » pourrait-on empêcher telle pratique ou tel choix individuel dès lors que l’État libéral se refuse à tout jugement moral ? Un État doit pouvoir « gouverner les hommes » sans être réduit à l’administration des choses ou à devoir empiéter sur tous les pans de l’existence.

Perpétuer

L’éloge de l’émancipation et de la libération à l’égard de tous les « codes » et de tous les « préjugés » n’a eu pour seul résultat que la production d’un individu narcissique, se réclamant « de nulle part », prisonnier de l’hybris consumériste et parfaitement interchangeable. L’instrument idéal du capitalisme libéral, en somme. Seule une vie rythmée par la réception d’un héritage, par la conservation de son essence au travers des évolutions puis sa transmission aux générations futures peut permettre une existence authentique. L’oikos demeure plus que jamais la cellule de vie élémentaire.

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