Hausse des frais d’inscription pour les étudiants non-Européens : un pis-aller à saluer

Depuis près de deux ans, une fraction de militants d’extrême gauche n’a de cesse d’organiser des « assemblées générales » et d’imposer des blocages de fac pour dénoncer la hausse des droits d’inscription pour les étudiants non-Européens. Ils y voient du racisme, de la discrimination, et une volonté d’empêcher notamment selon eux les étudiants africains de profiter des bienfaits notre enseignement supérieur (juste réparation de notre passé criminel).

Cette hausse, décidée par le gouvernement en avril 2019, a été validée par le Conseil d’État en juillet dernier. Elle établit les frais d’inscription pour l’étudiant extra-communautaire (hors des pays de l’UE) à 2770€ pour la licence, et 3770€, là où les étudiants français s’acquittent respectivement de 170 et 243€. Si la hausse est brutale, le principe est salutaire. Dans l’enseignement supérieur comme partout ailleurs, la France doit passer par des mesures de ce genre pour mettre un terme à sa réputation de guichet social de l’humanité. Le « trop bon, trop con », ça suffit ; qu’advienne enfin la préférence nationale !

Tout d’abord parce qu’une année universitaire coûte cher au contribuable, c’est ce qui explique d’ailleurs que l’accès administratif à l’université reste abordable. La France contribue déjà très largement au budget de l’Union européenne (et le fera d’autant plus suite à l’accord dit « historique » négocié par Emmanuel Macron…) et donc à Erasmus, malgré toutes les limites de ce programme dont l’intention est bonne.

Ensuite, il convient d’écarter le discours progressiste qui nous explique que les étudiants étrangers sont nos futurs génies, les inventeurs de demain, de la machine à remonter le temps et de la téléportation. Ils viennent seulement chauffer les bancs de nos facultés déjà surchargées de jeunes Français qui n’auraient pas forcément dû s’y retrouver, et embouteillent encore les filières.

Enfin, venir étudier en France est une voie royale pour entrer sur notre sol avec un titre de séjour, dans l’optique d’y rester durablement, et ce sans même avoir mené ses études à leur terme, et donc sans que nous en profitions de quelque manière…

Alors oui, la Cocarde se réjouissait de cette augmentation des frais pour les étudiants étrangers.

Malheureusement, par lâcheté, par idéologie ou par conformisme, des universités parviennent à exonérer les étudiants étrangers de cette hausse. Georges Haddad, ancien président de l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne, pliait par exemple lâchement devant des revendications pourtant marginales, décidant d’utiliser son quota d’étudiants exonérés de droits d’inscription. Finalement, seules six universités décidaient d’appliquer réellement cette mesure, preuve supplémentaire de l’absence de tout racisme systémique dans notre système éducatif. Depuis peu, il n’en reste déjà plus que cinq, l’université d’Orléans ayant suivi le troupeau en décidant d’un moratoire afin d’exonérer les étudiants non-européens de cette augmentation.

Nous le répétons : La Cocarde n’est pas hostile en soi aux échanges internationaux, ou à l’accueil d’étudiants étrangers. Elle dénonce ici comme ailleurs les abus incessants que comportent cette générosité humanitaire, et qui conduisent généralement à la mort de toute idée d’échange réciproque. Le nombre d’étudiants étrangers n’a fait que grossir, et dépasse aujourd’hui l’entendement. Il ne s’agit plus de l’héritage des circulations médiévales d’étudiants, de Bologne à Paris ou d’Oxford à Erfurt. Il s’agit d’un phénomène de masse, dont on peine à identifier les avantages même immatériels dont la France peut en retirer. Que ce dégonflement se fasse sur la base d’une hausse des frais d’inscription a de quoi être critiquable, mais celle-ci est un pis-aller.

 

 

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