L’extrême gauche détourne les financements publics destinés à la lutte contres les « violences sexistes et sexuelles », afin de faire sa propagande idéologique. Enquête de la cellule investigation de la Cocarde étudiante.
En octobre 2022, le ministère de l’Enseignement supérieur a publié sur son site internet un dossier annonçant un doublement du plan de lutte contre les VSS (comprendre violences sexistes et sexuelles) passant d’1,7 millions d’euros à 3,5. Si cette information peut paraître anodine, une donnée nous met la puce à l’oreille: “ce même plan permet notamment de soutenir cette année à hauteur de 1,2 million d’euros 73 projets d’associations et établissements engagés sur le terrain. La liste de ces lauréats, subventionnés jusqu’à 60 000 euros, est disponible dans le dossier de presse accessible en bas de page.”
Si l’envie nous prend de consulter ce dossier, et la liste des fameux lauréats, nous découvrons rapidement que certaines associations d’extrême gauche comme l’UNEF touchent pour 30 000 € de subventions, alors même que les moqueries sur Notre-Dame, les appels à “gazer les blancs”, ou les réunions en non-mixité (comprendre sans les blancs) organisées ou cautionnées par le “syndicat” ne sont pourtant plus à rappeler. De plus L’Alternative, autre syndicat d’extrême gauche connu pour sa proximité avec les groupuscules d’extrême gauche violents via ses syndicats partenaires (l’Union Pirate, syndicat qui héberge l’Alternative, et dont l’ancienne tête de liste agressait des militants reconquête en vidéo, ou dont les militants agressaient récemment des étudiants de droite), touche lui 40 000€ pour de l' »Apprentissage des réflexes et Lutte contre les violences sur le TERrain universitaire »
“Sensibilisation” ou endoctrinement ?
Quant aux autres subventions, si l’on passe la Web-série contre les discriminations des personnes LGBT+ à 5 150€ ou les 5 “représentations théâtrales” sur les VSS à la somme cumulée de 24 130€, les mots qui reviennent le plus sont “sensibilisation” ou “formation”. Sur les 34 associations (et non 31 comme annoncées dans le document) 15 contenaient le mot “formation”, “sensibilisation” ou le laissaient deviner. Chez les établissements, sur les 42 projets, ce sont 19 projets, dont des “Formation de l’ensemble des personnels” ou “Semaine de prévention et de lutte active contre les violences sexistes et sexuelles”. Certains ne comprendront sans doute pas l’importance de ces termes, dans l’esprit d’un étudiant lambda, le terme de formation sur les violences sexuelles le renverra à l’idée d’une formation uniquement sur les violences sexuelles.
Mais c’est oublier que ces formations sont organisées (et rémunérées) avec l’aide d’associations extérieures acquises aux idées d’extrême gauche comme le Planning Familial, Filactions, et bien d’autres. Ainsi la session de “formation” peut très vite se transformer en propagande intersectionnelle pure et simple, surtout dans certains établissements. À l’image de cette formation VSS dans un établissement Lyonnais. Organisée par Filactions.
ou de cette formation VSS à Sciences Po, sur le campus de Dijon, ici directement organisée par le syndicat d’extrême gauche Solidaires étudiants, en “mixité choisie”
Que faire contre cet endoctrinement ?
Non contente de financer des associations étudiantes d’extrême gauche violente via ces subventions, l’organisation et le financement de ces formations permettent de maintenir en respiration artificielle des associations wokes n’ayant comme seul but de propager leurs idées progressistes sous couvert de simples “formations”.
Ainsi nous réclamons l’impossibilité pour les universités et le ministère de l’enseignement supérieur de subventionner des associations politiques pour ce genre de projets, et la vérification préalable de toute association invitée à organiser ces formations. Ainsi, privées de leur flux monétaire, ces associations seront forcées de revenir à un travail neutre et centré sur le domaine des violences sexuelles, ou d’accepter de disparaître avec leur idéologie dans les poubelles de l’histoire.