Une bouteille à la mer.
La majorité des suffrages exprimés ce dimanche 24 Avril a permis à Emmanuel Macron d’être reconduit à la fonction suprême. A l’aube de ce nouveau mandat, nous ne pouvons pas tomber dans la lassitude, le fatalisme et la déception, qui succèdent à l’enthousiasme et à la ferveur charriés par un deuxième tour plein d’espoir.
Ne versons pas de larmes, camarades, ne baissons pas la tête, car nos idées progressent et nous sommes toujours plus nombreux à réaliser l’ampleur de la gravité du drame dans lequel nous sommes plongés. Immigration massive, libéralisme destructeur, société de surveillance, écrasement des classes populaires, ségrégation sociale, face à tous ces fléaux qui menacent notre beau pays, conservons la dignité qu’ont eue nos ancêtres au milieu des tribulations.
La politique ne se cantonne pas aux échéances électorales, aussi, le militantisme dont nous nous réclamons ne saurait se circonscrire au seul fait d’aller glisser un bulletin de vote dans une urne : nous nous faisons une plus haute idée de l’action. Le sentiment national, prisonnier de ce paradigme électoraliste, s’essouffle et se rabougrit, venant même à douter de lui-même, car que vaut-il s’il ne se manifeste que lors des élections ?
On peut comprendre la déception de ceux qui se sont engagés corps et âme dans une campagne qu’ils estimaient cruciale et définitive, mais on ne peut les comprendre, si, fléchis par cette passion, ils s’obstinent dans la démission. Ce serait combiner l’orgueil et la lâcheté. L’orgueil de réduire le destin de la France au résultat d’un banal suffrage, et la lâcheté d’abandonner un combat qui demande une énergie sans failles.
Nous luttons pour la continuité d’un pays face à des forces qui faiblissent de jour en jour. Notre combat est une lutte quotidienne, un sacerdoce qui va bien au-delà des murs du bureau de vote, bien au-delà du siège de campagne, bien au-delà du parti et de l’élection présidentielle. C’est un mouvement du cœur que la tête accompagne, c’est un torrent qui ne souffre pas de la violence des digues qui le contient, car il est sûr de sa force.