Face à l’anarchie qui règne « en haut », au niveau des décisions de l’administration, et avec la plaie de l’agitation gauchiste qui vient empirer la situation, des étudiants font le choix de nous écrire spontanément. La Cocarde Nanterre tenait à vous faire part, tels quels, des témoignages de quatre étudiants, Chloé, Sarah, Paul et Julien (certains ont préféré utiliser un prénom d’emprunt par peur des potentielles représailles). Vous y découvrirez les conséquences de l’inaction de l’université à l’égard des agissements incessants de l’UNEF.
Chloé, 19 ans, étudiante en Droit à Nanterre
« J’ai 19 ans, je suis étudiante en deuxième année de droit, parcours classique.
L’université de nanterre avait pris des dispositions pour faciliter au mieux les déplacements des étudiants et la tenue des partiels. Mais l’UNEF trouve que ce ne sont pas des dispositions suffisantes, ils ont donc, à la suite d’une AG super démocratique, décidé de bloquer les partiels.
Aujourd’hui, le 8 janvier 2020, j’avais deux partiels ; ils ont tous deux été annulés. L’UNEF et d’autres étudiants « suiveurs » sont rentrés dans notre amphithéâtre sous prétexte de vouloir nous transmettre des informations. La réalité est tout autre car ils nous promettaient qu’on pourrait passer nos partiels et qu’ils ne nous bloqueraient pas, mais ils ont décidé d’organiser un vote sauvage, et bien sûr les votes pour l’annulation étaient bien plus nombreux car ils ont comptabilisé à leur avantage sans surprise.
Ils ne respectent aucun des intérêts des étudiants qui veulent passer leurs partiels. Et nous méprisent une fois le vote passé et certains n’ont pas hésité à utiliser des mots injurieux à notre encontre car nous n’étions pas d’accord pas avec eux. De plus, malgré les avertissements de la fac sur le non report (encore une fois) des partiels, les étudiants bloqueurs ont continué leurs actions en disant que la présidence mentait.
Sarah, 19 ans, étudiante en Droit à Nanterre
«On devait passer des examens aujourd’hui. Je suis en 2 ème année de droit, j’ai 19 ans. Des membres de l’UNEF ont fait irruption à deux reprises dans les amphithéâtres pour nous empêcher de passer les examens en organisant un « vote » pour savoir qui voulaient se joindre à eux en refusant de composer en soutien aux étudiants impactés par la grève des transports. Ils ont imposé l’annulation des examens. Le vote était truqué et de plus illégitime, du coup nous allons nous retrouver au rattrapage au mois de juin à cause d’eux alors qu’on était une grande majorité d’étudiant à vouloir passer les examens aujourd’hui. C’est inadmissible, ça fait deux ans qu’ils sont à l’origine de tout les
blocages et problèmes à l’université, y’en à marre, leur idéologie d’extrême gauche n’est plus supportable.»
Paul, 19 ans, étudiant en Droit à Nanterre
« J’ai 19 ans et je suis en 2e année de droit à la faculté de Nanterre.
Les partiels qui devaient initialement être la semaine du 16 décembre avaient été décalés après les vacances (plus d’un mois plus tard) sont cette semaine.
Ce matin, le bâtiment de droit n’étais pas occupé ou bloqué et les étudiants sont entrés dans les salles pour composer.
Avant le début de chaque épreuve, des membres de l’UNEF entrent dans les salles d’examens et demandent à parler pour donner quelques informations. Ce discours informatif se transforme en vote : « qui veut composer dans ses conditions ? ». Vote que personne ne demande. Le vote aurait pour but de constater qui ne veut pas composer et faire partir les étudiants qui refusent ses conditions (sachant qu’on avait eu 5 semaines pour réviser). Le vote se tient et après cela l’UNEF est restée avec tous ses adhérents en criant (sachant que les personnes pour les partiels se sont fait huer quand elles votaient à main levée) en ne quittant pas la salle.»
Julien, 20 ans, étudiant en licence de Droit à Nanterre
« J’ai 20 ans je suis en licence de Droit.
Comme vous avez sûrement entendu, notre université subit énormément de blocages et les partiels ne se passent jamais comme prévus et sont pratiquement tous repoussés aux rattrapages.
Mais malheureusement leur mode de fonctionnement [des bloqueurs] reste encore inconnu pour ceux de l’extérieur.
En effet, ils rentrent dans les amphis de force (de mes propres yeux j’en ai vu certains pousser des professeurs et des responsables de notre administration) et réclament un vote de force.
Mis à part le fait qu’évidemment on ne peut leur faire confiance sur les résultats de vote obtenus, dans tous les cas le vote leur est attribué, à savoir pas de partiels.
Plus encore, la violence de leurs propos et de leurs actes n’est pas assez mise en avant. Je rappelle que l’année dernière je me suis fait agresser 3 fois par les bloqueurs physiquement et verbalement, je n’ose plus même compter…
Bien que nous sommes une majorité écrasante à vouloir passer les partiels, les étudiants ont peur de les empêcher de faire leurs votes ou bien des les empêcher de rentrer dans les amphis tout simplement. Mais il est clair que nous sommes en majorité, mais avec la terreur la minorité peut faire taire la majorité, on appelle ça une dictature.
C’est exactement ce qu’il se passe, ils viennent dans les amphis et les TD pour véhiculer de fausses informations concernant les nouvelles réformes de l’université, comme par exemple la suppression des compensations, des défaillances pour ceux qui ne viennent pas aux partiels à cause des grèves, etc… Mais nous recevons tous les mêmes informations et nous savons pertinemment que c’est faux, mais les gens ont peur, ils sont violents ».