Derrière la lutte légitime contre l’islamophobie: L’Islam radical !

Étudiants de la Sorbonne, le lundi 24 octobre prochain, votre université s’apprête à donner une tribune à un individu aux liens étroits avec l’islamisme radical : Marwam Muhammad. Si nous saluons le travail et les activités de l’association Politistes Sorbonne, nous reprochons en revanche à l’université d’offrir une telle publicité à cet homme et à l’association qu’il préside.

Ayant profité de la pseudo-polémique estivale du « burkini » pour percer médiatiquement, le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France), est né en 2003 suite aux débats sur l’interdiction du voile à l’école. L’association prétend lutter contre l’ « islamophobie » en tenant un rapport chiffré chaque année et en utilisant les moyens de la justice. Outre qu’elle est accusée de gonfler outrageusement ses chiffres en considérant par exemple les fermetures de mosquées fondamentalistes et les expulsions d’individus impliqués dans des entreprises de terrorisme comme des actes islamophobes, elle et son directeur adoptent des positions allant à l’encontre des valeurs de notre République, et entretiennent des rapports directs avec des mouvances islamistes radicales.

Le CCIF et son président dissimulent ainsi derrière la rhétorique les droits de l’homme et du féminisme la défense d’un islam politique revendicatif, en refusant de se prononcer sur les questions religieuses et de société telle que la polygamie. Forcé de quitter son poste à l’OSCE suite à des activités de lobbying pro-islamiste, défenseur en justice de prédicateurs salafistes, contributeur au site confessionnel Ajib.fr de tendance néo-salafiste, Marwan Muhammad a récemment bafoué la loi de 1905 en tenant une réunion politique dans un lieu de culte musulman (Tremblay-en-France). Son collectif, qui lutte contre la loi de 2004 sur les signes religieux ostensibles et celle de 2010 sur la dissimulation de visage, n’hésite pas non plus à s’entourer et à inviter des individus sulfureux. Son fondateur Samy Debah est ainsi un ancien prédicateur du mouvement fondamentaliste du Tabligh et proche de Tariq Ramadan. Marwan Muhammad n’a lui pas hésité à inviter au banquet annuel du CCIF les imams radicaux d’Aubervilliers et de Brest (celui qui prétend qu’écouter de la musique transforme en porc ou en singe), les prédicateurs islamistes Naber Abou Anas et Rachid Abou Houdeyfa. L’association est également proche des organisations néosalafistes Al-Kanz et Baraka City, de l’UOIF ainsi que de Hani Ramadan, prédicateur des Frères musulmans égyptiens ventant les vertus dissuasives de la lapidation ainsi que les châtiments corporels prévus par la charia.

Certaines citations avérées de Marwan Muhammad devraient enfin suffire à faire réfléchir quant à la justification de son invitation au sein de la Sorbonne, quand on sait que les universités n’hésitent pas à recaler certains intervenants, bien plus républicains :

«L’islam a la particularité d’être une religion qui a vocation à régir toutes les sphères de la vie sociale» ; «Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’islam »

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