Partiels : une nécessité, mais des garanties

La période des examens approchant à grands pas, et dans les circonstances sanitaires exceptionnelles que nous vivons, les étudiants Français sont plongés dans l’incertitude quant à leur tenue.  Il n’est à ce jour bien évidemment possible pour personne de fixer définitivement une position, mais nous pouvons nous prononcer sur un certain nombre de propositions et demander des garanties.

Si les conditions du déconfinement le permettent, les partiels doivent se tenir dans les modalités habituelles, avec présence physique obligatoire des étudiants. Ce serait évidemment la situation idéale. Puisque cela est loin d’être garanti, le fameux « pic » de la pandémie n’ayant même pas encore été atteint dans notre pays, ces modalités habituelles ne pourront être respectées. Il existe en revanche une alternative, qui a d’ores et déjà été mise en place avec succès par certaines universités lors du premier semestre perturbé par les grèves et les blocages : l’évaluation à distance. C’est également par ce biais que sont évalués par de nombreuses universités les étudiants qui ne peuvent être physiquement présents, à l’instar de ceux souffrant de handicaps importants. Il ne s’agit donc pas comme certains voudraient le faire croire d’une « rupture d’égalité ».

Tous les étudiants d’une même promotion sont sollicités le temps d’un créneau horaire fixé par le professeur, reçoivent un sujet d’examen, et la production de chacun est ensuite envoyée par courriel pour faire l’objet d’une notation.

Nous avons en revanche parfaitement conscience que cette solution peut présenter pour quelques étudiants des difficultés importantes, dans le cas où ils ne disposeraient pas d’une connexion internet suffisante, voire pas du tout, ou si l’environnement extérieur est particulièrement défavorable à la concentration. Pour cela, chaque professeur sondera ses étudiants, et pour les cas exceptionnels pourraient être décidée avec leur université d’appartenance la mise à disposition d’une salle adaptée. L’expérience prouve que généralement cela n’est pas nécessaire, mais doit néanmoins pouvoir être le cas.

Enfin, comment ne pas se prononcer sur les propositions effarantes de l’UNEF, qui font une fois de plus de ce syndicat la risée des étudiants sur les réseaux sociaux et les groupes d’étude ? En exigeant la note d’un « 10 améliorable » d’office, prétendument pour garantir une égalité et éviter un « échec de masse », l’UNEF ne fait que condamner l’ensemble des étudiants en réduisant à néant la valeur de leur diplôme. Mais cela n’a rien d’étonnant : les responsables de l’UNEF n’ont pas à se poser la question de leur avenir et de leur orientation, ils sont des syndicalistes subventionnés par l’argent public, des privilégiés qui, depuis des années, jouent contre les intérêts de ceux qu’ils prétendent défendre.

 

 

 

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