Nanterre et le fléau de l’insécurité

le campus de l'université de nanterre, en proie à l'insécurité
Les syndicats d’extrême-gauche s’offusquaient lorsque nous parlions de l’ « ensauvagement » de la société à propos des violences récurrentes enregistrées à proximité des centres d’accueil pour « migrants ». Aujourd’hui, le réel les rattrape, une fois de plus dirons-nous… : dans un article du Parisien, des d’étudiants à l’université de Nanterre dénoncent l’insécurité qui règne tant à l’intérieur du campus que dans les résidences universitaires. Laissons leur la parole :
« deux jeunes à scooter lui ont arraché ses écouteurs, au beau milieu du campus, sur le chemin de la gare RER » « Ils s’installent dans les cuisines collectives aménagées pour dealer et fumer du shit, se désespère Romane. Le pire, c’est qu’ils semblent agir en totale impunité, comme s’ils savaient que la police ne viendra pas les chercher ici » « Ils rôdent à scooter, volent, insultent, intimident et détériorent » .
 L’on se sera guère étonné d’apprendre, sauf cas d’aveuglement volontaire criant, que les intrus viennent « des cités voisines» .  

Un laxisme hallucinant…

 Faudra-t-il attendre que le fléau de l’insécurité pénètre le moindre interstice de notre société pour que les pouvoirs publics prennent enfin conscience de ce drame et y mettent enfin les moyens qui s’imposent ? Ou attendront-ils que des initiatives soient prises par le bas et que la situation devienne incontrôlable ? Force est de constater que le CROUS penche davantage pour la seconde solution, puisque, à la manière de Caroline de Haas qui proposait l’élargissement des trottoirs afin de répondre à l’insécurité physique des femmes dans certains quartiers du « vivre-ensemble », il envisage, accrochez-vous, « le renouvellement de plusieurs réverbères sur le campus ». On croit rêver. Il faut assurer la sécurité des étudiants à l’intérieur même du campus et sur la portion d’accès à la station RER. Une force de sécurité gérée par l’université, ou même une présence policière si la direction persiste à fermer les yeux, doit pouvoir patrouiller et surveiller les environs des résidences universitaires, afin d’en exclure tout individu indésirable. Le système des badges d’accès doit par ailleurs être privilégié à celui des digicodes, dont les successions de chiffres semblent être connues des « jeunes » des quartiers voisins… La Cocarde Étudiante ne lâchera rien sur le thème de l’insécurité des étudiants, et plus généralement de la jeunesse française. Contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, c’est bel et bien l’un des enjeux majeurs de notre génération !
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