Le mois dernier, une association étudiante autrichienne a été créée :
« Aktion451 ». Son ambition est de mettre fin à la domination de la gauche dans
les universités autrichiennes. Après plusieurs actions de collage et de tractage,
Aktion451 a fait face à son premier défi.
Il y a quelques semaines, l’organisation des étudiants du FPÖ a annoncé le
17 novembre la tenue d’une conférence à l’université de Vienne, approuvée par
l’administration. Néanmoins, lorsque le nom de l’invité a été révélé – Götz
Kubitschek, un célèbre intellectuel conservateur –, une véritable levée de
boucliers de la part de l’extrême-gauche a poussé l’université de Vienne à
annuler la conférence deux semaines avant la date annoncée.
Refusant de céder aux pressions de l’extrême-gauche et de la lâcheté de
l’administration universitaire, les membres d’Aktion451 ont décidé de maintenir
l’événement devant l’université. Des groupuscules « antifascistes » ont alors
menacé de perturber la conférence si elle avait bel et bien lieu, ce qui n’a pas
dissuadé les organisateurs.
In fine, la conférence s’est bien tenue à la date initialement prévue. Hélas,
comme cela était prévisible, les groupuscules antifascistes qui avaient menacé
les organisateurs ont attaqué la conférence. Plusieurs participants ont été blessés
dans cette attaque, à commencer par l’intervenant même de cette conférence, M.
Kubitschek. Une quinzaine d’individus cagoulés l’ont violemment agressé. Les
membres des groupuscules antifascistes sont même allés jusqu’à patrouiller dans
l’université de Vienne pour débusquer d’éventuels participants à la conférence
qui s’y étaient abrités.
Ces événements démontrent que l’extrême-gauche ne représente pas
seulement une menace pour la liberté d’expression en France ou dans le monde
anglo-saxon, mais dans toute l’Europe. De Londres à Vienne, de Madrid à
Copenhague, ceux qui s’autoproclament « antifascistes » attaquent des
conférences, blessent des étudiants et des intellectuels et les traquent dans les
locaux d’universités publiques.
Les administrations universitaires, quant à elles, cèdent à la tentation de la
censure, interdisant des conférences, soit sous la pression des groupuscules
d’extrême-gauche, soit par l’influence de professeurs de gauche. Pire, elles sontsouvent les complices des antifascistes. Non seulement l’université de Vienne a largement passé sous silence l’attaque de la conférence du 17 novembre, mais
elle a également accusé les militants de Aktion451 d’avoir attaqué la police,
laquelle n’aurait pas été, selon l’administration, informée de la situation.
Il est grand temps qu’en France et en Europe, les forces universitaires et étudiantes s’unissent pour faire face au danger que représente la gauche liberticide et la lâcheté des administrations universitaires qui lui permet de sévir.