Les fils de l’Europe contre les pères de l’UE

Aujourd’hui 9 mai nous fêtons la Journée de l’Europe, en souvenir de la Déclaration Schuman du 9 mai 1950. Une déclaration « historique » qui laissait déjà entrevoir les errements idéologiques de la « construction » européenne : croire que la réalisation d’objectifs économiques et industriels permettrait de créer des solidarités entre les peuples, et notamment entre la France et l’Allemagne.

Force est de constater que cette solidarité des peuples européens n’existe malheureusement pas, et que l’on cherche à la forcer en dépouillant chacun de son âme. L’Europe que nos élites bruxelloises chérissent, c’est celle d’une zone économique peuplée de millions de consommateurs, dans l’idéal coupés de leur histoire pour mieux accepter de nouveaux arrivants indispensables au libre-échange. L’Europe que nous aimons, l’Europe que nous souhaitons, est bien différente. Loin d’un certain souverainisme qui postule que nous n’avons aucun lien privilégié avec nos voisins européens et que l’idée d’une civilisation européenne est un fantasme, nous sommes évidemment attachés à l’indépendance de chaque nation de notre continent, mais nous pensons que nos avenirs sont liés et sont inséparables. Si de fortes divergences existent, si nos intérêts sont parfois opposés, il faudrait être aveugle et ignorant de l’Histoire pour en conclure que l’Europe ne forme pas une communauté de destin.

Au milieu de déchirements et de guerres intestines, les Européens ont su se rassembler en temps voulu pour préserver leur existence, et cela au nom d’une idée qui toujours les dépassait. Notre continent n’est plus à feu et à sang, aucune force militaire ne menace à nos frontières. Pourtant, la disparition de l’Europe en tant qu’entité historique n’a jamais semblée aussi imminente et aussi fatale. L’Europe, c’est avant tout les Européens qui la peuplent ; or sa démographie est déclinante et ne peut rivaliser avec celle de populations venues principalement du continent africain. Seule une conception de l’homme interchangeable peut laisser accroire qu’une civilisation peut demeurer lorsque ceux qui la composent ne sont plus les mêmes. D’autre part, l’Europe semble avoir renoncé à toute volonté de puissance, elle apparaît comme lasse d’avoir à peser sur le destin du monde, comme « castrée » historiquement à force de se voir répéter qu’elle est la coupable de tous les maux de l’humanité.

La civilisation européenne s’effrite également dans sa conception de l’homme et dans la place de celui-ci dans la société, bien qu’un pôle de résistance se constitue en Europe centrale. Chaque jour un peu plus s’étendent les revendications des « minorités » pour détruire de l’intérieur les cultures majoritaires, et gagne du terrain le principe d’une société absolument « neutre », où aucune valeur supérieure ne doit être encouragée, où aucun modèle ne doit être érigé, où tout vaut tout et tout le monde vaut tout le monde.

Autant de défis que les Européens doivent relever, et auxquels la jeunesse devra faire face. Gageons que le renouveau conservateur et souverainiste qui souffle sur toute l’Europe ne fasse que s’amplifier, et emporte sur son passage les lubies des prétendus « Pères de l’Europe ». C’est parce que nous sommes sincèrement patriotes français que nous nous sentons plus que jamais Européens !

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